A l’initiative de la société de gestion des services portuaires( SGSP.Congo S.A.), a eu lieu le vendredi 08 août 2014 à POINTE- NOIRE la cérémonie de remise des diplômes, en présence de Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, Ministre délégué, chargé de la Marine Marchande .
Capable de répondre efficacement aux exigences qu’imposent l’état du port et celui du pavillon, la SGSP est la première société certifiée MLC2006 au Congo. En effet, son but est de faire en sorte que les gens de mer qui ont conclu un contrat d’engagement maritime avec elle, aient une bonne formation ainsi qu’un bien être leur permettant de mener des carrières professionnelles brillantes à l’instar des marins des pays développés. En clair, l’engagement de la SGSP dans l’activité de prestation des services des gens de mer est de respecter les exigences de la convention du travail maritime. La centaine de marins exerçant leurs activités sur les unités des quatre premières sociétés de remorquage et d’assistance maritime au monde, donne à la SGSP une identité référentielle au pays.
Le Directeur de la SGSP, Éric Didas Franck, a fait un aperçu de sa société tout en rappelant que ceux qui ont reçu leurs diplômes d’ancienneté et leurs primes de mérite sont exposés aux dangers de la mer depuis cinq ans. « Vous récoltez les fruits de votre engagement dans la société mais surtout de votre abnégation au travail. Je tiens à vous féliciter, mais je dois rappeler que vous exercez dans une profession qui est de plus en plus exigeante. C’est la raison pour laquelle depuis une année, je poursuis une politique volontariste en faveur de vos formations et il ne se passe une semaine sans que l’un de vous soit admis dans un centre de formation pour un perfectionnement ou la mise à jour d’un module ».
Le Directeur de la SGSP a reçu les félicitations du Ministre Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, qui s’est adressé aux gestionnaires de l’administration maritime. « Cela fait partir des fondamentaux et dans les conventions collectives… il faut recomposer le temps passé dans l’entreprise et pour une période de navigation ». Et de poursuivre « si l’administration maritime ne le fait pas, nous ferons fausse route par rapport aux respects des normes minimales sur le plan du travail maritime ».